
06 Déc KANT ET L’UNIVERSALITÉ DU BEAU

PAR MARTIN LEGROS
Improvisations au piano : PIERRE-FRANÇOIS BLANCHARD
UNE PETITE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE EN SEPT ÉPISODES
- 6e séance : KANT ET L’UNIVERSALITÉ DU BEAU
En partenariat avec PHILOSOPHIE MAGAZINE
Sept lectures participatives de petits extraits décisifs des grands textes de l’histoire de la philosophie, de Platon à Hannah Arendt, accompagnés de musique improvisée. Pour se coltiner en direct et de manière vivante aux grands moments de la philosophie.
Après une courte introduction qui présente le philosophe et l’œuvre du jour, on lit ensemble, ligne à ligne, le texte en essayant d’en comprendre les articulations fondamentales mais aussi les questions qu’il soulève. Tout au long de la séance, Martin Legros incite le public à réagir au texte pour en interroger le sens.
Philosophe et journaliste, Martin Legros est rédacteur en chef de Philosophie magazine et de Philomag.com. Il est l’auteur de Pantopie (Le Pommier), entretiens avec Michel Serres et de Que faire ? Dialogue entre Alain Badiou et Marcel Gauchet (Philosophie magazine Editions), il dirige la collection 20 Penseurs (Philosophie magazine Editeur).
PROGRAMME 2022 -2023 :
- 1er séance (4/10/2022) : Platon. L’allégorie de la caverne ou la découverte du monde des idées.
- 2eme séance (29/11/2022) : Aristote, L’homme est un animal politique
- 3eme séance (13/12/2022) : Saint Augustin et la découverte de l’intériorité
- 4e séance (10/1/2023) : Descartes, « Je pense donc je suis ».
- 5e séance (7/2/2023) : Rousseau et la différence entre l’homme et l’animal
- 6e séance (7/3/2023) : Emmanuel Kant et l’universalité du beau
- 7e séance (4/4/2023) : Hannah Arendt et la banalité du mal
6e séance : Emmanuel Kant et l’expérience du beau
Date : 7/3/2023
Auteur : Emmanuel Kant (1724-1804)
Texte : Critique de la faculté de juger (1790
Enjeu : En faisant du beau une expérience à la fois universelle et indéterminable, le grand penseur des Lumières, qui a refondé la raison et la morale, sur la base de la finitude de la condition humaine, rompt avec l’idée classique de l’art comme représentation adéquate de la nature. Et nous invite à nous demander : que faisons-nous quand nous disons d’un objet d’art ou de la nature, paysage, tableau ou morceau de musique, qu’il est beau ?
Extrait :
: « Est beau ce qui plaît universellement sans concept » (Critique de la faculté de juger, Livre I, Analytique du beau)